Edito
Au 21ième siècle, siècle des changements et des croissances économiques fulgurantes, l’Homme semble se perdre petit à petit. Comment peut-on se perdre dans sa propre conception de la vie ? Il ne faut pas se laisser déborder, il ne faut pas oublier comment nous avons réussis à devenir et à rester une espèce en devenir. Nous nous sommes servis de ce que la nature nous proposait, d’abord en suivant son cycle naturel puis, en allant à l’encontre de ses cycles pour y trouver, siècles après siècles des moyens de s’enrichir mais aussi et simplement d’améliorer notre confort de vie. Il est de notre devoir, au vu des derniers rapports tel que le GIEC de s’alarmer et de se poser la question essentielle : peut-on continuer à nous développer, à consommer, à vivre sans nous soucier des autres et surtout de l’environnement. C’est là que je me dois de vous parler de la solidarité écologique. La solidarité écologique doit prendre sa place dans nos sociétés et cela à toutes les échelles. Nous devons prendre conscience de notre interdépendance avec les autres et avec le milieu. Il ne faut pas oublier qu’il y a une véritable communauté du destin qui nous lie à notre terre mère. Va-t-on continuer à épuiser la totalité de nos ressources ou va-t-on prendre conscience de notre appartenance à la communauté du vivant et arrêter de nous dissocier d’elle ?